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Un décalage se dessine entre cette popularité élevée et la perception que les Américains deviennent critiques sur plusieurs décisions. C'est auprès des électeurs indépendants qu'il perd le plus de points, en passant de 60% d'approbation de sa politique à 46%.
Premier sujet de désapprobation : General Motors. 56% des Américains ne voient pas d'un bon œil l'intervention financière de l'Etat pour sauver le géant de l'automobile en dépôt de bilan. Seuls 35% se déclarent favorables. 69% sont «beaucoup» ou «plutôt» préoccupés par cette initiative.
Au plan économique toujours, 58% des personnes interrogées estiment que le président et le Congrès ne devraient pas creuser le déficit public. 46% d'entre elles estiment toutefois que la responsabilité de ce déficit incombe à son prédécesseur George W. Bush.
Second sujet de discorde : la décision de fermer Guantanamo d'ici à janvier. Plus de la moitié des Américains (52%) s'y opposent, contre 39% favorables. Huit personnes sur 10 redoutent notamment que les détenus restitués à d'autres pays puissent fomenter de futures attaques aux Etats-Unis.
L'interdiction des méthodes musclées d'interrogatoires considérées comme des actes de torture (comme la simulation de noyade) ne remporte pas non plus un franc succès : à peine 48% saluent cette initiative, contre 41% qui s'y opposent.
À noter que la nomination de la première juge hispanique à la Cour suprême a été en revanche plutôt bien perçue : même si Sonia Sotomayor est encore très peu connue du public, 74% des personnes interrogées affirment qu'il est important la plus haute juridiction reflète la diversité des Etats-Unis.
Source; Le Figaro
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